Cette basse ARIA Pro II SB 1000, des années 1980, corps en Frêne, manche Érable multiplies avec renforts Wengé, et touche palissandre, a besoin d’un rafraîchissement de sa finition, après de longues années de service…
L’opération commence par un décapage de l’ancien vernis polyuréthane, qui se décolle avec facilité :
Par chance, le constructeur n’a pas appliqué de fond dur en Époxy (qui est une horreur à décoller), comme sur les Ibanez…
Peut être par souci d’économies, ou bien pour me faciliter la vie…
Sans cette gangue d’époxy, le son de l’instrument en est modifié, puisqu’il vibre plus aisément.
Après ponçage, et application du bouche pores, sur le Frêne et les renforts Wengé, cette basse va pouvoir recevoir sa teinte à l’eau directement sur le bois, puis après trois couches de primaire, la finition dégradée rouge peur être réalisée.
Tout de suite par dessus la finition dégradée rouge, une couche de vernis brillant est pulvérisée (couche dite « mouillée sur mouillée »), afin d’optimiser la fusion des couches et obtenir un résultat le plus homogène possible.
Afin de pouvoir vernir la basse « à plat », et non suspendue (pour éviter les coulures), celle ci est maintenue par la tête et l’arrière du corps, entre deux tréteaux, style tournebroche de rôtissoire…
La teinte à l’eau directement sur le bois apporte une profondeur au reste de la finition et amplifie les contrastes des veines du frêne.
La basse finie et remontée, avec les composants « pas du tout d’origine »…
Le pré-amplificateur à été recâblé, afin d’ajouter des options de Boost et de tonalité, ainsi que la possibilité de passer le micro en passif, avec un contrôle de volume indépendant.